Dans notre monde, et même dans de nombreuses églises, la grâce n’a plus rien d’extraordinaire. Elle est devenue ennuyeuse, comme J. I. Packer l’avait partagé : « L’idée même de la grâce ne leur dit rien ; elle n’a aucune influence sur leur vie » (Connaître Dieu). À l’heure des droits de l’homme, des droits des animaux et des droits à n’en plus finir, la grâce n’est ni nécessaire ni appréciée. Elle n’a plus cet effet fascinant sur les gens ; après tout, ils s’en sortent très bien sans Dieu et puis, chacun vit sa vie comme il l’entend. C’est pourquoi le monde rejette l’idée du péché – et du jugement que mérite une telle rébellion. Il repousse ainsi la grâce merveilleuse de Dieu. C’est cette grâce qui définit le christianisme et en fait une religion unique. Qu’il s’agisse du Chemin octuple du Bouddha, de la doctrine hindoue du karma, des lois cérémonieuses juives ou de la loi islamique sharia, tous les systèmes religieux racontent […]