De l’eau au vin
septembre 15, 2025Le rassasiement des cinq mille personnes
« Jésus prit les pains, rendit grâces et distribua à ceux qui étaient assis la quantité qu’ils voulaient. Il fit de même avec les poissons » (Jean 6:11).
Lisez Jean 6.1-15.
La première cause d’inquiétude et d’anxiété dans notre culture est la peur de l’avenir : de quoi demain sera-t-il fait ? Aucune richesse ou ressource ne peut atténuer l’inconnu. Peut-être vous êtes-vous déjà inquiété de ce que l’avenir vous réserve, anxieux à l’idée de ce qui pourrait vous arriver, à vous ou à votre famille. Si c’est le cas, vous pouvez aujourd’hui vous reposer sur la preuve, le signe puissant, que Jésus est le grand pourvoyeur. Vous pouvez avoir la paix dans Sa provision parfaite et aimante.
Dans Jean 6, nous trouvons Jésus au sommet de sa popularité. Partout où Il allait, Il attirait de grandes foules qui Le suivaient souvent. À une occasion, les foules l’ont suivi jusqu’à un endroit isolé. En regardant les masses de gens, les disciples ont commencé à paniquer parce qu’ils savaient qu’il serait bientôt l’heure de manger et qu’ils n’avaient rien pour nourrir une foule aussi immense.
Le niveau de notre anxiété et de notre inquiétude dépend de la façon dont nous nous percevons. Nous pouvons nous considérer soit comme des fabricants – auquel cas tout dépend de nous et si nous ne le faisons pas, cela ne se fera pas – soit comme des distributeurs – auquel cas nous transmettons simplement ce qui nous est donné. Si vous vous considérez comme un distributeur, vous aurez la paix dans des situations qui feraient paniquer d’autres personnes. Jésus a profité de cette occasion pour montrer à Ses disciples et à nous-mêmes aujourd’hui que nous ne sommes que des distributeurs. Vous voyez, Jésus « avait déjà en vue ce qu’il allait faire » (Jean 6:6). Il allait révéler qu’il est Jéhovah Jireh – Dieu notre pourvoyeur.
Notre Sauveur a dit à ses disciples : « Où achèterons-nous du pain pour que ces gens mangent ? » (v. 5). Philippe, bouleversé, répond : « Il faudrait plus de la moitié d’une année de salaire pour acheter assez de pain pour que chacun en mange une bouchée » (v. 7). (v. 7). Comme beaucoup dans l’Eglise aujourd’hui, Philippe n’a pas tenu compte du surnaturel. Bien qu’l ait voyagé avec Jésus et qu’il l’ait vu guérir les malades, chasser les démons et accomplir de nombreux miracles, il ne pouvait pas imaginer comment Jésus pouvait résoudre ce problème. Il se concentrait sur l’aspect pratique. Mais bien sûr, le Seigneur n’est pas limité par ce qui est pratique.
Puis il y a eu André, prudemment optimiste. Il a amené à Jésus un jeune garçon qui avait cinq pains et deux petits poissons à partager. Mais même dans son optimisme, il s’est remis en question en disant : « Mais jusqu’où iront-ils au milieu de tant de gens ? (v. 9). André avait au moins une foi de la taille d’une graine de moutarde, mais c’est parfois tout ce dont Dieu a besoin. Lorsque nous exerçons notre foi en Lui avant qu’Il n’agisse, nous Le glorifions, montrant au monde que nous Lui faisons confiance, à Lui, le Dieu inébranlable et fidèle.
Dans la nature, l’observation d’André était correcte. Il y avait cinq mille hommes, sans compter les femmes et les enfants. Selon toute vraisemblance, il y avait dix mille personnes rassemblées. Le repas d’un petit garçon n’aurait pas été d’un grand secours. Mais dans les mains de Jésus, ce repas était suffisant. Rappelez-vous : peu est beaucoup dans les mains de Dieu.
Lorsque Jésus a béni et multiplié la nourriture de manière surnaturelle, les disciples l’ont distribuée. Et ils ont continué à la distribuer. Ils ramenaient les paniers vides et les remplissaient à nouveau. Et ainsi de suite, jusqu’à ce que tout le monde ait mangé à sa faim. Et en plus, il en restait beaucoup. Seul le pain de vie pouvait nourrir cette foule à satiété.
Lorsque nous comptons sur Jésus pour être le fabricant, Il nous fournit en abondance. Ce n’est pas à nous de nourrir les cinq mille personnes ; tout ce que nous avons à faire, c’est de distribuer ce qu’Il nous donne. De même, le monde a désespérément besoin de distributeurs de l’Évangile du salut par Jésus-Christ. Si nous parvenons à faire comprendre cela à nos cœurs, non seulement nous ne vivrons pas dans la peur de l’avenir, mais nous marcherons avec une joyeuse assurance et un but divin. Comme André, nous pouvons simplement amener les gens à Jésus et le voir faire des merveilles dans leur vie.
Prière : Seigneur, merci car je peux Te faire confiance pour que Tu me donnes ce dont Tu as besoin pour Ton œuvre. Je sais que Tu accompliras toute Ta sainte volonté. Je veux être fidèle à Ton appel à servir comme Ton ambassadeur – comme Tes mains et Tes pieds. Accorde-moi la confiance tranquille que Tu es à l’œuvre dans mon cœur, ma famille, mon quartier, ma ville, mon pays, ce monde. Je prie au nom de Jésus. Amen.