« J’ai été crucifié avec Christ ; ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi ; et ce que je vis maintenant dans mon corps, je le vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et qui s’est donné lui-même pour moi. » (Galates 2 : 20) Dans un recueil de lettres, François Fénelon, théologien français du XVIIe siècle, écrit : Quels que soient la connaissance spirituelle ou les sentiments que nous ayons, ils ne sont qu’illusion s’ils ne nous conduisent pas à constamment pratiquer la mort à soi-même. Et il est vrai que nous ne mourons pas sans souffrance. Et qu’il est impossible d’être considéré mort tant qu’une partie de nous vit encore. Cette mort spirituelle (qui est vraiment une bénédiction cachée) est indéniablement douloureuse. Elle tranche profondément dans nos pensées et désirs les plus intimes, et met en lumière ce que nous sommes réellement. Le Grand Chirurgien, qui voit en nous […]