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Le berger et la brebis perdue

« Quel homme d’entre vous, s’il a cent brebis, et qu’il en perde une, ne laisse les quatre-vingt-dix-neuf autres dans le désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve? » (Luc 15 : 4)

Lisez Luc 15 : 1-7.

Au premier siècle en Israël, les collecteurs de taxes se situaient en bas de l’échelle sociale. Ils étaient haïs de tous pour leur coopération avec les romains. Ils imposaient au peuple un taux d’impôts très élevé. Ils arnaquaient leurs voisins en leur imposant des montants injustifiés. Ce sont des traîtres de la nation. Ils étaient de vrais parias de la société.

Il en était de même pour les pécheurs. Ce sont des gens de mauvaise moralité; des prostituées, des criminels, etc. Les pharisiens les considéraient comme un opprobre pour la nation, des personnes dont les occupations étaient clairement incompatibles avec la loi de Dieu. Ils croyaient que ces «pécheurs» étaient la raison pour laquelle Dieu semblait tarder à libérer son peuple élu de l’occupation romaine. Comme les collecteurs d’impôts, ces personnes ont été chassées de la société polie par tous les moyens possibles.

Les deux groupes, les collecteurs d’impôts ainsi que les pécheurs, étaient perdus. Mais Jésus «est venu chercher et sauver ce qui était perdu» (Luc 19 :10). Il a passé du temps avec eux, Il les a aimés et Il les a attirés à Lui. Il les a appelés à abandonner leur péché et à Le suivre. Nous pourrions supposer que lorsque Dieu reviendrait sur terre, Il chercherait les bons et les irréprochables, mais le Fils de Dieu cherchait dans sa sainteté ceux qui n’avaient pas de justice en eux-mêmes, ceux qui savaient qu’ils ne pouvaient rien faire afin de sauver leurs âmes.

Ainsi, alors que les pharisiens et les scribes se plaignaient car Jésus fréquentait des personnes notoires, Jésus a raconté une parabole. Il a dit que si un berger avait cent brebis et qu’il en perdait une, il laisserait les quatre-vingt-dix-neuf pour aller après celle qui est perdue jusqu’à ce qu’il la retrouve. Or, le berger n’abandonnerait pas les autres brebis. Au contraire, avec un troupeau aussi grand, il y aurait eu plusieurs bergers, et le propriétaire de la brebis serait allé après la brebis égarée. Jésus est ce Bon Berger. C’est lui qui cherche la brebis perdue.

Dans la parabole, le berger se réjouit lorsqu’il retrouve sa brebis perdue. Chers frères et sœurs, Dieu se réjouit lorsque les perdus sont retrouvés. Dieu se réjouit quand il y a repentance et guérison. Nous devrions également marcher sur ses traces. Si nous sommes les amis de Jésus, nous trouverons la joie dans les choses qui lui plaisent.

Prière : Jésus, merci d’être mon Bon Berger et d’être venu me chercher afin de me sauver. Je me réjouis de Ta providence et de Ton amour. Je prie au nom de Jésus. Amen.