Le père et son jeune fils

« Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa » (Luc 15 : 20).

Lisez Luc 15 : 11-24

Le fils cadet fit une demande ignoblement horrible à son père quand il réclama de recevoir sa part de l’héritage immédiatement. Dans la culture du Moyen-Orient, une telle demande signifiait comme s’il souhaitait la mort de son père pour jouir de son héritage.

En écoutant cette histoire, les pharisiens n’aurait pas pu croire l’audace de ce fils, mais plus que cela, ils auraient été ébranlés par la réponse du père, qui a laissé son fils partir avec son héritage. À travers cette parabole, Jésus voulait les confronter à l’amour de ce père qui semblait incompréhensible, patient, généreux, humble, et inépuisable ; ce qui représente surement l’amour de notre Père céleste.

Le fils cadet n’a pas gardé une ligne de retour ; du moins le pensait-t-il. Cependant, quelque temps plus tard, dans un pays lointain, il se retrouva sans argent après avoir tout dépensé. En un rien de temps, il devint seul et dans le besoin. Il se mit au service d’un éleveur de porcs, et il était tellement pauvre qu’il aurait bien voulu se rassasier des caroubes que mangeaient les pourceaux. Finalement, il se mit à réfléchir et décida de retourner vers son père.

Il savait qu’il n’était pas digne de retourner en tant que fils, mais peut-être que son père le prendra comme serviteur. Cette expérience est au cœur de la foi chrétienne. Ce n’est que lorsqu’une personne réalise qu’elle est totalement brisée et qu’elle cherche désespérément un Sauveur qu’elle pliera le genou devant le Seigneur Jésus-Christ. C’est alors seulement qu’elle viendra et dira : « Père, pardonne-moi ».

La foule s’attendait à ce que n’importe quel père juif respectueux réprimande son fils, le force à endurer l’humiliation et le mépris afin de mériter son pardon. Mais le père du fils prodigue n’a pas fait cela : « Et il se leva, et alla vers son père. Comme il était encore loin, son père le vit et fut ému de compassion, il courut se jeter à son cou et le baisa.» (Luc 15:20). Dans le temps, au Moyen-Orient, un dignitaire ne courait jamais, c’était humiliant. Mais le père aimait tellement son fils qu’il était prêt à supporter la risée afin d’être avec son enfant bien-aimé.

Le fils cadet est venu au père tel qu’il était ; sale, fatigué et affamé. Frères et sœurs, tout ce que nous pouvons faire, c’est venir tel que nous sommes. Il suffit de se repentir et de se donner à Lui, et Il se réjouira et Il nous prendra dans ses bras en signe d’acceptation. Il nous baisera, en signe de réconciliation, Il nous purifiera en assurance de pardon et Il nous revêtira de sa robe comme signe de la justice de Christ.

Prière : Père céleste, merci de Ton amour et de Ton pardon merveilleux. Je suis submergé par Ta compassion et Ta générosité envers moi, lorsque Tu m’a reçu comme Ton enfant réconcilié et bien-aimé. Je prie au nom de Jésus. Amen.